"Ma vie avec James Dean"  Sortie dans les salles le 23 Janvier 2019

Prix d’Interprétation Masculine au Festival des Villes Soeurs

Plus de 23 Selections officiels en festival...

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Johnny Rasse est le rôle principal du film de Dominique Choisy, produit par la Voie Lactée, distribué par Contre-allée, Ma vie avec James Dean est financé par la région Normandie, Procirep et le Cnc. Selectionné dans plus de 23 Festivals dans le monde entier Johnny Rasse reçoit le Prix d’interprétation masculine au Festival International des Villes Sœurs devant Gaspard Ulliel et Alex Lutz.

 

Johnny Rasse est Géraud dans ce film, un jeune homme admirateur de James Dean, aux côtés de Nathalie Richard, Françoise Lebrun, et  Bertrand Belin.

 


Critique du film "ma Vie avec James Dean"

on adore

«  Ma vie avec James Dean » : un film aussi doux qu’enchanteur

Dominique Choisy nous avait charmé avec son long-métrage « Les Fraises des bois ». Il était doté d’une douce bizarrerie que l’on retrouve dans sa nouvelle fiction, « Ma vie avec James Dean ». Portrait d’un jeune réalisateur romantique et un peu perdu dans son monde, l’ensemble enchante de la première à la dernière minute. Un pur moment de cinéma et de magie.

Nous suivons le périple sur le littéral normand de Géraud (Johnny Rasse), réalisateur qui vient présenter son premier film intitulé « Ma vie avec James Dean ». Quand il était petit, James Dean était son ami imaginaire, une sorte de fantasme de liberté alors que l’homosexualité n’était pas forcément facile à porter. Invité par un cinéma et une association de cinéphiles à venir présenter son oeuvre, l’artiste se retrouve au centre d’une série de mésaventures : on lui vole son téléphone, sa projection n’est pas annoncée dans le programme, il n’y a qu’un billet vendu. Mais le hasard va amener Géraud à faire sur place des rencontres inoubliables qui ne manqueront pas de nourrir son art.

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C’est un film qu’il n’est pas forcément facile de décrire, « spécial » comme celui du personnage principal qui semble à chaque fois s’en excuser avec une petite mine adorable. C’est une déclaration d’amour au cinéma, un hommage merveilleux à une certaine cinéphilie française (Nouvelle Vague, Rohmer, Tati, Demy), la peinture douce d’un réalisateur en devenir, le récit amusé d’une « tournée Province » comme les appellent les professionnels du milieu et surtout un enchaînement de rencontres réjouissantes qui donnent lieu à un chassé croisé tendre et fantaisiste.

Dominique Choisy aime ses personnages et ses acteurs et cela se ressent à chaque plan. Ils sont magnifiques, porteurs d’histoires universelles entre rires et larmes. Le « héros » un peu snob et maladroit parfois qui est partagé entre sa passion pour l’acteur de son film et les sollicitations du jeune Balthazar (Mickaël Pelissier), ouvreur de salles d’une touchante sincérité et pureté. L’exploitante (Nathalie Richard) qui s’éparpille entre son travail stimulant et sa vie personnelle très agitée. L’employée de l’hôtel (Juliette Damiens) un tantinet acariâtre qui se rêve en comédienne et récite dès qu’elle le peut « La mouette » de Tchekhov. Et puis aussi une mystérieuse spectatrice (campée par la géniale et inoubliable Françoise Lebrun – un clin d’oeil à Eustache ?), un énigmatique vagabond et tout un tas d’autres apparitions qui se déploient avec malice.

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Evoquant des thèmes universels (la création, l’amour, la vie entre trébuchements et heureux hasards) , « Ma vie avec James Dean » fait l’effet d’un poème de par son petit génie (une très belle écriture pleine de drôlerie et de finesse, une maîtrise à tous les niveaux) et d’un bonbon de par sa beauté formelle (chaque plan est un régal de composition et de couleurs). Ajoutez à cela une bande-originale aux allures de caresse signée du super Bertrand Belin (qui tient un second rôle de papa franc du collier) et le sentiment de tomber amoureux de Géraud alias Johnny Rasse (une sorte de mélancolie sourde habite ce comédien brillant au phrasé et à la présence singulière et enivrante) et vous obtenez un gros coup de coeur. Un pur moment de cinéma, généreux, humain, touché par la grâce. Le bonheur sur grand écran en somme.

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James Dean. Sur papier, ça a l’air vaguement ennuyant et pourtant, c’est jouissif comme du Tati légèrement teinté de Lynch. Avec ses yeux de biche à la Robert Downey Jr (Johnny Rasse), l’apprenti-cinéaste est largué par son chum, acteur principal de son film. La directrice du cinéma est en pleine crise de nerfs parce que son amante hésite entre elle et son mari. Le guichetier du cinéma, bel ado ténébreux, est un géant amoureux fou du cinéaste. La réceptionniste de l’hôtel est une amoureuse de Tchékhov mais elle a l’air de la cousine d’Hillary Clinton ! Le Tréport ne s’en remettra pas.

 Les acteurs font exister leurs personnages par un geste, un regard, les décors ont l’étrangeté familière des films de Wes Anderson, les dialogues dissèquent avec pudeur les amours contrariées et la mise en scène soignée de Dominique Choisy est une magnifique déclaration d’amour au cinéma. Un film aussi superficiel qu’émouvant sur l’importance de se raconter des histoires. Et d’en raconter. – Éric Fourlanty

Critique du film aux Etats-Unis

 

 

My Life with James Dean

 

 

 

 

When a film director is summoned to a sleepy seaside village in Normandie to present his film, he is entangled in the lives of those awakened by his work.

 

It is said that the only thing you need to create theatre is a space. So it stands to be true that, in the case of movies, you only need a cinema. From there you can change the lives of anyone that chooses to sit in that darkened space and escape the world around them. Géraud Champreux (Johnny Rasse) is a filmmaker from Paris, France who has been summoned to a small, seaside village in Normandie to screen his homoerotic arthouse piece. “The only thing that pulls in an audience are comedies and American Action films.” says the theater’s usher. This proves true as the lights dim on the screening, and, aside from Balthazar (Mickaël Pelissier) the young projectionist, a single woman sits alone to watch. So why was Johnny summoned to screen his movie precisely where no one seemed to want to see it? Isolated, without his phone, Géraud does what any Parisian would do when in a quandary and gets sloppy drunk until things become a bit clearer.

 

 

 

 

“…a sweet-hearted distraction, nothing more, nothing less.”

 

This is the leisurely pace that My Life with James Dean weaves and unfolds its mysteries. This beguiling love letter to the power of cinema cares not that you don’t have all the answers. You will get them, in time. But then again, it isn’t so much about an outcome as it is a the journey each of these people are on. Catherine (Nathalie Richard), the scattered film programmer that invited Géraud to her tiny berg, is apoplectic as her partner Louise (Marie Vernalde) has left her, forgetting to make the screening she booked. Gladys (Juliette Damiens), manager of the front desk at the hotel seems to have a passing interest in Géraud, though it is clear Géraud is gay. Young Balthazar seems so fixated on the film Géraud brings to town that he invites his father Tony (Bertrand Belin) to watch it when it screens a second time.

 

While there is enough happening to keep the viewer passively entertained, it is the unsaid that becomes the most interesting. Choisy refrains from dropping the usual hints that orient an audience, instead allowing scenes to unfold, letting us absorb contextual elements that give us a sense of what is really going on. It is this method that soon provokes us to slow down, look closer, and become accustomed to picking up nuance.

 

 

 

“…breezy coastals knocking around within their own world and reaching for something greater, spurred on by the inspiration of film.”

 

The performances are all wonderfully sweet and understated, yet with an edge of Almodovarian silliness. Instead we have breezy coastals knocking around within their own world and reaching for something greater, spurred on by the inspiration of film. Richard’s Catherine, a sun-bleached lover of the cerebral world of movies, seems like a fish out of water unless comfortably seated in the theater. Rasse’s Géraud is a troubled, comically confused romantic who longs for a deeper meaning when sometimes there is nothing left to discern. The only moment that feels false and completely out of left field is a plot point involving Pelissier’s Balthazar. A quibble that left me scratching my head, but hardly one that ruined the movie for me.

 

My Life with James Dean is a traipsing treatise through the lives of charming characters longing for a little more. Relaxed, yet absorbing, the movie is a sweet-hearted distraction, nothing more, nothing less.

 

 

 

My Life with James Dean (2018) Directed by Dominique Choisy. Written by Dominique Choisy. Starring Johnny Rasse, Mickaël Pelissier, Nathalie Richard, Juliette Damiens.

 

My Life with James Dean is worth Matinee (***).

Norm’s Rating System: Full Price  (****), Matinee (***), VOD (**), Don’t Bother (*)

Biographie

Johnny Rasse né à Arrest, en Picardie, au coeur de la Baie de Somme, est un acteur français.

Il est révélé à la scène très tôt, par le théâtre, passant avec aisance du théâtre classique au théâtre contemporain, et s’affirmant dans des rôles titres au sein du théâtre public.
Outre son métier d’acteur, il est reconnu par son talent de chanteur d’oiseaux, un duo avec Jean Boucault qui le fera traverser le monde plusieurs fois. Il a d’ailleurs mis en scène les derniers spectacles « La symphonie des oiseaux », et « Le bal des oiseaux » produit par les folles journées.
Johnny Rasse a tourné avec des cinéastes, parmi lesquels Frédéric Auburtin, Dominique Choisy, Nina Companeez, et alterne entre cinéma d’auteurs et divertissements populaires.

Il est l’acteur fétiche de Dominique Choisy, qui lui attribue en 2017 le rôle principal de son long métrage « Ma vie avec James Dean », l'année 2017 sera dense avec la révélation de la Nuit des Molières aux côtés d’Alex Lutz, ainsi que la révélation de la cérémonie des Victoires de la musique classique 2017.